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Dernière mise à jour : il y a 2 jours


Place jamaa el fna  à Marrakech

Quand on envisage de s'installer à l'étranger, le rêve peut vite se heurter à la réalité du quotidien. Anaïs, 38 ans, a décidé de poser ses valises au Maroc avec son conjoint et leurs trois enfants. Destination choisie : Marrakech, quartier Targa. Mais avant de tout plaquer, elle a pris le temps de préparer son projet en profondeur. Elle a utilisé le simulateur de budget Morocco business pour anticiper au mieux les coûts liés à cette nouvelle vie.


Un projet de vie, mais pas à l'aveugle


Anaïs n'est pas du genre à se lancer tête baissée. Avec trois enfants à charge (deux au collège, un en primaire) et l'envie d'offrir un cadre de vie agréable à toute sa famille, elle sait que le budget est un point clé. Elle envisage une villa de 200 m² à Targa, un quartier résidentiel prisé de Marrakech. Elle souhaite inscrire ses enfants dans une école privée française, souscrire à une mutuelle santé, et prévoit une installation dans les 9 à 12 mois.


Un budget mensuel de 37 320 dirhams


Grâce au simulateur, Anaïs a pu estimer avec précision son budget mensuel global  pour vivre à Marrakech. Voici le détail principal :


  • Logement : 14 200 MAD

  • Scolarité (3 enfants en école française privée) : 9 925 MAD

  • Mutuelle santé : 4 148 MAD

  • Internet : 500 MAD

  • Eau + électricité : 888 MAD

  • Alimentation : 7 659 MAD

Total estimé : 37 320 MAD/mois

Ce budget s'appuie sur des données officielles, régionales et actualisées, tenant compte des habitudes de consommation européennes. Il peut bien sûr varier selon le style de vie : les loisirs, les transports ou les voyages ne sont pas inclus dans cette estimation de base.


La force du simulateur : un outil pour anticiper et éviter les mauvaises surprises


Ce que montre le cas d’Anaïs, c’est qu’un projet d’expatriation ne s’improvise pas. Le simulateur de budget Morocco business lui a permis de se projeter réellement, d’anticiper les coûts et de discuter concrètement avec son conjoint sur ce qu’ils peuvent adapter ou maintenir dans leur mode de vie et ainsi concrétiser le projet de s'installer à Marrakech.

Beaucoup de familles débarquent au Maroc avec une idée floue des coûts, ce qui génère stress et imprévus.


Une inspiration pour tous ceux qui prévoient de s'installer à Marrakech et au Maroc en général


L’histoire d’Anaïs est parlante : en prenant le temps d’utiliser un outil fiable, elle a transformé une idée en projet concret. Son budget est aligné avec son niveau de vie et ses exigences, ce qui lui évite de tomber dans les idéalisations ou les déconvenues.



simulateur de budget pour vivre au Maroc





Drapeaux de l'union européenne à Bruxelles

Les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) sont un pilier essentiel de l’économie marocaine. En 2023, ces envois ont représenté 115,3 milliards de dirhams (environ 11 milliards d’euros), contribuant de manière significative aux réserves en devises du Maroc et jouant un rôle clé dans le financement des importations et la stabilisation économique. Cependant, une récente directive de l’Union européenne (UE) vient semer l’incertitude, menaçant ces flux financiers et suscitant des inquiétudes au Maroc.


1. Une directive européenne et de potentielles conséquences pour les transferts des MRE.


Adoptée par le Parlement européen, cette directive, conçue par la direction générale de la stabilité financière, des services financiers et de l’union des marchés des capitaux (FISMA), vise à restreindre certaines activités des banques étrangères opérant dans l’UE. Bien qu’elle soit motivée par des préoccupations de régulation et de transparence, elle pourrait indirectement affecter les transferts de fonds des MRE vers le Maroc.


Pourquoi une telle mesure ?

L’UE justifie cette initiative par la nécessité de :

  • Renforcer la stabilité financière au sein de l’Union.

  • Accroître le contrôle des flux transfrontaliers d’argent pour prévenir les risques de blanchiment et de financement du terrorisme.

  • Mieux encadrer les activités des banques non européennes sur son territoire.


Les cibles de cette directive

Cette réglementation s’applique aux banques étrangères disposant de filiales ou de succursales dans l’UE. Les banques marocaines, qui possèdent une forte présence dans sept pays européens, pourraient être directement touchées. En conséquence, leurs services essentiels pour les MRE, comme les transferts d’argent ou l’ouverture de comptes, pourraient être limités ou soumis à des restrictions supplémentaires.


2. L’importance stratégique des transferts des MRE pour le Maroc


Un levier vital pour l’économie

Les transferts des MRE :

  • Constituent une source majeure de devises étrangères, renforçant la capacité du Maroc à financer ses importations.

  • Soutiennent l’économie locale, notamment les dépenses des ménages, l’immobilier et les investissements dans des projets entrepreneuriaux.

  • Alimentent le secteur bancaire marocain, qui repose sur ces flux financiers pour stabiliser ses activités.


Des impacts potentiels inquiétants

Si ces transferts sont restreints, le Maroc pourrait :

  • Voir ses réserves en devises diminuer, augmentant sa dépendance aux emprunts internationaux.

  • Subir une contraction des investissements locaux, en particulier dans l’immobilier et les PME.

  • Affronter des tensions sociales, les fonds des MRE étant souvent une bouée de sauvetage pour de nombreuses familles.


3. Une décision européenne aux motivations complexes


Régulation ou barrière commerciale ?

Si la directive européenne vise ostensiblement à protéger les marchés financiers, elle soulève des questions sur d’éventuelles motivations protectionnistes. En renforçant les règles pour les banques non européennes, l’UE pourrait chercher à favoriser ses propres institutions financières, au détriment des banques étrangères comme celles du Maroc.


Un risque d’inégalité de traitement

Cette directive pourrait établir un déséquilibre, les banques européennes opérant au Maroc bénéficiant d’un accès plus libre que celui accordé aux banques marocaines dans l’UE. Ce manque de réciprocité serait un frein aux relations économiques équilibrées entre les deux régions.


4. Les défis pour le Maroc : Comment réagir ?


Face à cette situation, les autorités marocaines doivent adopter une approche proactive pour protéger les transferts des MRE. Voici quelques pistes de réflexion :


a. Renforcer la diplomatie économique

  • Initier un dialogue direct avec les institutions européennes pour négocier des aménagements spécifiques.

  • S’appuyer sur les liens économiques solides entre le Maroc et l’UE pour rappeler l’importance stratégique de ces flux financiers.


b. Diversifier les canaux de transfert

  • Encourager les MRE à utiliser des solutions alternatives, telles que des plateformes numériques sécurisées ou des partenariats avec des institutions non bancaires.

  • Développer des outils locaux de transfert d’argent qui ne dépendent pas des banques opérant en Europe.


c. Moderniser le système bancaire marocain

  • Renforcer les normes de conformité et de transparence des banques marocaines pour répondre aux exigences européennes.

  • Accroître les investissements dans la digitalisation pour offrir des services compétitifs et conformes aux standards internationaux.


d. Diversifier les sources de devises

  • Accroître les exportations marocaines pour réduire la dépendance aux transferts des MRE.

  • Encourager les investissements directs étrangers pour compenser une éventuelle baisse des flux financiers.


5. Une vulnérabilité révélée et des questions de résilience


Cette directive européenne met en lumière une certaine vulnérabilité du système financier marocain face aux décisions externes. Elle soulève des interrogations sur :

  • La capacité du Maroc à diversifier ses sources de devises.

  • Sa résilience économique dans un contexte mondial marqué par des régulations financières de plus en plus strictes.

Les autorités marocaines devront transformer ce défi en opportunité en renforçant leur système financier, en diversifiant leurs partenariats économiques et en améliorant leur autonomie vis-à-vis des flux étrangers.


Conclusion : Une opportunité de réinvention


Bien que cette directive européenne puisse avoir des conséquences immédiates sur les transferts des MRE, elle offre également au Maroc une opportunité de repenser sa stratégie économique et financière. En adoptant des mesures innovantes et en renforçant sa résilience, le Royaume peut non seulement surmonter ce défi, mais aussi s’affirmer comme un partenaire économique stratégique pour l’Union européenne.

Ce changement impose toutefois une mobilisation rapide et concertée des autorités, des banques, et des MRE eux-mêmes, afin de préserver un flux financier vital pour l’économie et les familles marocaines.

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Sur Morocco Business, nous explorons les opportunités de soutien disponibles pour les Marocains Résidant à l'Étranger (MRE) souhaitant investir dans leur pays d’origine. Le logement au Maroc constitue un enjeu crucial, et l'État marocain met en place des mesures pour aider les MRE à accéder à un logement décent et abordable. Dans cet article, nous allons détailler cette aide au logement dédiée aux MRE, les conditions d’éligibilité, le montant de la subvention, ainsi que les démarches nécessaires pour en bénéficier.


L’aide au logement pour les MRE : objectifs et avantages


Le programme d’aide au logement au Maroc vise à soutenir les familles marocaines de la diaspora et à leur offrir la possibilité d’investir dans une résidence principale au Maroc. Ce programme, encadré par le Ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, accompagne financièrement les ménages pour l’acquisition d’un bien immobilier. Avec une durée d'application prévue jusqu'en 2028, cette mesure s'inscrit dans la continuité des initiatives de l'État pour développer le secteur immobilier et améliorer le cadre de vie des citoyens.


Montant de l'aide au logement pour les MRE


Le montant de la subvention octroyée aux MRE varie en fonction du prix du bien immobilier :


Pour les logements d’une valeur inférieure ou égale à 300 000 dirhams : l’aide au logement est de 100 000 dirhams.

Pour les logements entre 300 000 et 700 000 dirhams : le montant de l’aide s'élève à 70 000 dirhams.

Cette aide contribue à réduire de manière significative le coût d’achat d'un bien immobilier, rendant la propriété plus accessible pour les MRE.


Quels sont les critères d’éligibilité ?


Les conditions pour bénéficier de cette subvention au logement sont les suivantes :


  • Nationalité : Être citoyen marocain, y compris les MRE.

  • Propriété : Ne pas posséder de bien immobilier au Maroc.

  • Non-bénéfice d’une autre aide au logement : Ne pas avoir bénéficié d’aides similaires par le passé.

  • Ancienneté du logement : Le permis d’habiter doit dater au minimum de janvier 2023, et le logement doit être une première vente.


Quelles sont les démarches pour demander l’aide ?


Pour faciliter l'accès aux démarches administratives, une plateforme en ligne, Daam Sakane, est mise à disposition. Dès janvier 2024, les MRE peuvent suivre les étapes ci-dessous pour déposer leur demande :


  • Choisir le bien immobilier : Sélectionnez un bien destiné à devenir votre résidence principale.

  • Créer et compléter votre dossier sur Daam Sakane : Remplissez la demande sur la plateforme en fournissant les informations nécessaires.

  • Finaliser avec un notaire : Une fois la demande validée, le notaire chargé de la vente perçoit la subvention au nom de l’acheteur, et s'occupe des formalités de transaction.



simulateur de budget pour vivre au Maroc

Quels sont les documents à fournir ?


Pour compléter votre demande, les pièces suivantes sont requises :


  • Une copie de votre carte d'identité nationale.

  • Le permis d’habiter du bien immobilier.

  • Un certificat de non-propriété.

Procédure de Validation et Délai de Traitement


Les demandes sont traitées par la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG). Après vérification, un justificatif est émis dans un délai de 7 jours pour permettre au demandeur de finaliser l’achat avec son notaire. La subvention est ensuite versée au notaire sous 15 jours pour conclure la transaction.

Pour garantir l’accessibilité du programme, des points de service sont mis en place pour les bénéficiaires sans accès numérique, permettant ainsi de compléter la demande gratuitement avec assistance.


Coûts et durée du processus


Le processus de demande est gratuit, à l'exception des frais de notaire, plafonnés à 2 500 dirhams TTC pour les biens de 300 000 dirhams ou moins. La durée de traitement prend en général un mois, et l’octroi d’un éventuel crédit est garanti sous 20 jours.


Conclusion


L’aide au logement pour les MRE représente une opportunité pour les Marocains de la diaspora de concrétiser leur projet immobilier au Maroc. En facilitant l’accès à la propriété, l'État marocain renforce les liens avec les MRE et dynamise l’économie nationale. Les MRE souhaitant bénéficier de cette aide peuvent, grâce à Morocco Business, suivre l’actualité et les nouveautés autour des démarches et des opportunités d’investissement immobilier au Maroc.

Cet article est une ressource précieuse pour comprendre les conditions et maximiser les chances de bénéficier de cette aide exclusive dédiée aux MRE.

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